Fais des erreurs

Quand tu reçois la note de ton dernier devoir CDJ, qui est proche du zéro sidéral… 

Ou quand tu découvres la note de ton examen CDJ, qui est proche du nombre de cheveux restants sur le crâne de ton papi. Tu deviens folle. Voici 3 remarques pour te calmer.

Ça arrive aux meilleurs d’entre nous

Tu sais très bien que des mentions sont prescrites à peine de nullité : en oublier une te fait plonger directement, même si le reste est parfait. Nous sommes humains, nous ne sommes pas infaillibles ! Mieux vaut te planter au devoir qu’à l’examen de sortie de CDJ, qui ne pardonne pas.

 

Tu connais ton niveau, tes faiblesses, tes points à retravailler

 

Tout est dans le titre, que puis-je ajouter ?

Persévère et travaille tes points faibles.

Je complète ce paragraphe avec une anecdote personnelle. J’avais rendu pensé que j’avais rendu un acte parfait, la dénonciation au débiteur du paiement direct. A l’école, on nous avait dit que si l’article R. 213-1 du Code des procédures civiles d’exécution exige le rappel de l’article L. 213-2 du même code, ça ne veut pas dire de le recopier texto. Pourtant, à l’examen, si tu ne l’avais pas recopié, tu avais zéro ! Va expliquer cela à l’école… Je me suis jurée de ne plus me faire avoir !

salaire huissier

Photo Stefan Stefancik

Apprendre de nos erreurs, rester humble pour améliorer notre pratique

 

J’ai également eu une note proche de 0 pour un devoir maison, pour lequel certaines feuilles étaient manquantes lors de mon envoi. J’ignore comment je me suis débrouillée lors de l’envoi, je crois me souvenir qu’il y avait eu un bourrage papier sur l’imprimante et je n’ai pas revérifié que chaque feuille était sortie… J’ai envoyé le devoir tel quel, sans relire.

Tout comme ton acte, que tu penses parfait, mais non relu et non vérifié ne vaut rien, mon devoir ne valait rien !

J’étais vraiment fâchée que le correcteur ne prenne pas la peine de m’écrire un mail ou de m’appeler pour me demander les feuilles complémentaires, surtout qu’on pouvait parfaitement voir que j’avais fait tout le devoir et qu’il manquait juste des pages : j’avais des réponses qui s’étiraient d’une page à l’autre… Je n’ai plus écouté ce formateur tellement j’étais vexée ! Je suis une vraie tête de mule, mais en même temps j’y passais tellement de temps et y mettait tellement de coeur que forcément ça m’a touché. Un formateur ne doit-il pas nous soutenir, nous élèves commissaires de justice ?

Puis j’ai réalisé (j’ai mis du temps…) qu’un débiteur ne m’appellera jamais pour me dire qu’il manque des pages à ma dénonciation de saisie-conservatoire… Bref, leçons humiliantes mais qu’il vaut mieux vivre avant l’examen que pendant, ou pire, en gérant une grosse procédure à l’étude. Et vous savez bien que ces boulettes ne m’ont pas empêché de réussir, au contraire Winking smile 

Ce qui ne te tue pas te rend plus fort, c’est vrai aussi pour le parcours de commissaire de justice.

Apprend de tes erreurs, monte en puissance au lieu de te lamenter !

Et toi, quelle erreur impardonnable tu as commise ? Répond en commentaire pour l’éviter à d’autres élèves CDJ !

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